Déclaration du Coordonnateur Humanitaire par Interim au Burkina Faso sur les récentes violences à Séguénéga, région du Nord

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Déclaration de Alain Akpadji, Coordinateur humanitaire par intérim*

(Ouagadougou, le 24 mai 2024) La communauté humanitaire est profondément attristée d’apprendre que des personnes civiles auraient été touchées à la suite d’une attaque survenue le 22 mai, sur un site de personnes déplacées à Goubré, dans la commune de Séguénéga (région du Nord). Parmi elles, un travailleur humanitaire qui a perdu la vie.
Nous sommes bouleversés par la nouvelle de cet incident, que nous déplorons. Au nom de toute la communauté humanitaire au Burkina Faso, je présente mes plus sincères condoléances et toute ma compassion aux familles endeuillées.
Cet événement se déroule alors que le Burkina Faso fait face à une crise humanitaire, avec plus 2 millions de personnes déplacées enregistrées au 31 mars 2023, selon le Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation (CONASUR). Les ONG nationales et internationales et les agences des Nations Unies, en appui à la réponse humanitaire de l’Etat, fournissent de la nourriture, des abris, de l'eau, des installations sanitaires et une protection aux populations les plus vulnérables, dont les femmes et les enfants. Les humanitaires contribuent également à l'amélioration de la qualité de l'éducation et appuient les systèmes de santé.
Nous lançons un vibrant appel d’accorder la priorité à la protection des civils et à adhérer au droit international et aux principes humanitaires. Les civils, les travailleurs humanitaires et leurs biens ne doivent jamais être pris pour cibles.
En dépit des contraintes, la communauté humanitaire reste engagée à fournir l’assistance et le soutien nécessaires aux communautés affectées.