République centrafricaine : visite de la Coordonnatrice humanitaire a Bambari [EN/FR]

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Bangui, 05 août 2014: La communauté humanitaire est sur le terrain, effectuant un travail crucial dans la ville agitée de Bambari en République Centrafricaine (RCA), selon la Coordonnatrice Humanitaire en RCA, Claire Bourgeois. Mais à la fin d'un voyage de quatre jours dans la ville, récemment considérée comme un exemple pour ses relations intercommunautaires pacifiques, elle a dit qu'elle a été bouleversée après avoir vu comment en moins de trois mois, la cohésion sociale était rompue.

« Il est tellement triste de voir l'atmosphère régnant dans la ville: tout le monde a été touché par la situation. Les habitants disent que Bambari était connue sous le nom de la ‘petite Suisse’ de la RCA, mais ils disent que la ville est devenue méconnaissable. Je lance un appel à tous de faire de plus grands efforts pour reprendre le dialogue », a déclaré Mme Bourgeois.

A cause de la saison des pluies, Bambari est à ce jour, à 10 heures de route de la capitale Bangui. Les mauvaises conditions routières présentent de nombreux défis aux travailleurs humanitaires acheminant l’assistance.

La ville a été frappée par une série d'affrontements armés depuis fin mai, avec la dernière en date du 7 juillet, qui culmine, lors d’une attaque sur un site de personnes déplacées à la cathédrale Saint-Joseph. Environ 27 710 personnes déplacées de la ville et des environs ont fui leurs maisons, la majorité vit maintenant dans les trois sites principaux de la ville.
Tout comme les sites de déplacés, environ 3 000 personnes déplacées de religion musulmane, ont trouvé refuge dans le quartier musulman avec les parents et les familles d’accueil, créant une pression supplémentaire sur les ressources limitées de cette population déjà fortement touchée.

« Je suis profondément préoccupée par la protection des personnes déplacées et les populations civiles de Bambari: nous devons déployer les efforts pour que l’assistance humanitaire puisse arriver à tous », a déclaré Mme Bourgeois.

L'insécurité rend difficiles les évaluations le long des routes principales dans la région.
Environ 15 000 personnes sont supposées être déplacées ailleurs dans la préfecture de Ouaka. En tant que signe de violence, l’hôpital de Bambari a enregistré du 23 juin au 25 juillet, 227 personnes blessées par balle ou par arme blanche.

Malgré les difficultés de fonctionnement à Bambari, environ 20 acteurs humanitaires interviennent dans des secteurs tels que la cohésion sociale, la protection, la santé, la sécurité alimentaire, l'eau et l'assainissement et le logement. La semaine dernière, le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) a fait don de deux lits d’accouchements et d'une ambulance neuve à la ville, d’une valeur de 50.000 dollars.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :
John James, Chef de l’Information Publique et de la Gestion d’Information, OCHA RCA, calvinjames@un.org, Tel : +236 70 857 590
Laura Fultang, Information Publique, OCHA RCA, fultangl@un.org, Tel : +236 70 188 064 Les communiqués de presse de OCHA sont disponibles sur www.unocha.org ou sur www.reliefweb.int

CENTRAL AFRICAN REPUBLIC: VISIT OF THE HUMANITARIAN COORDINATOR TO BAMBARI

Bangui, 5 August 2014: The humanitarian community is on the ground carrying out vital work in the unrest-hit Central African (CAR) city of Bambari, according to the Humanitarian Coordinator for CAR, Claire Bourgeois. But at the end of a four-day trip to the city, just recently considered an example for its peaceful inter-community relations, she said she was distraught after seeing how social cohesion had broken down in the space of less than three months.

“It is so sad to see the atmosphere prevailing in the city: everyone has been affected by the situation. Residents say Bambari used to be known as the ‘Switzerland of CAR’ but they say it has now become unrecognisable. I appeal to all to make the utmost efforts to resume dialogue,” said Ms Bourgeois.

In the rainy season, Bambari is a 10 hour drive from the capital Bangui along mudclogged roads which present numerous challenges to humanitarian workers delivering aid at this time of year.

The city has been hit by a series of armed clashes since late-May, with the latest on 7 July climaxing in a raid on a displaced persons’ site at the St Joseph cathedral. An estimated 27,710 displaced persons from the city and surrounding areas have fled their homes, the vast majority now living at three main sites in the town.

As well as the IDP sites, nearly 3,000 displaced persons of Muslim faith are sheltering in the Muslim quarter with host families and relatives, creating an additional strain on the limited resources of the already heavily-affected population.

“I am deeply concerned about the protection of the displaced persons and the civilian population of Bambari: we must work to so that all those in need receive humanitarian assistance,” said Ms Bourgeois.

Insecurity means assessments are difficult along major routes in the region. An estimated 15,000 additional people are thought to be displaced elsewhere in Ouaka province. As a sign of the violence, between 23 June and 25 July, the main hospital in Bambari has recorded 227 patients injured by gunshot or sharp instrument.

Despite the difficulties of operating in Bambari, around 20 humanitarian actors are at work in sectors such as social cohesion, protection, health, food security, water & sanitation, and shelter. Last week the UN Population Fund (UNFPA) donated a brand new ambulance to the town, worth $50,000, along with two delivery beds.

For more information contact:
John James, Head of Public Information and IM, OCHA CAR, calvinjames@un.org, Tel : +236 70 857 590
Laura Fultang, Public Information, OCHA RCA, fultangl@un.org, Tel : +236 70 188 064 Press releases from OCH are available at www.unocha.org or www.reliefweb.int