Une avancée positive du processus retour des déplacés du site de Mpoko

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(Bangui, le 06 mai 2015): Le dé-enregistrement des déplacés du site de M’Poko a débuté le 5 mai; une nouvelle étape dans le processus de retour des déplacés et de fermeture du site tel que décidé par le Gouvernement. Ce site héberge actuellement plus de 18 000 personnes déplacées, dont 77 pour cent sont duème arrondissement de Bangui.

Le Gouvernement et les acteurs humanitaires opérant sur le site travaillent en synergie pour rendre effectif les opérations de retour. Après les phases d’enregistrement au mois de février qui ont permis d’avoir un effectif de 4319 ménages, les activités ci-après s’en suivirent notamment la sensibilisation des déplacés sur le libre choix de décision quant au lieu de retour, les visites dans leurs quartiers de retour et entretien avec les chefs de quartiers et maire. En parallèle, la sécurité dans ces quartiers a été renforcée par les acteurs habilités. Le dé-enregistrement des déplacés qui a débuté le 5 mai est une nouvelle étape concrète dans ce processus.

« Je suis impressionnée par l’implication du Gouvernement dans ce processus de retour et la façon dont il est organisé grâce au soutien du cluster Abris/Non vivres/Coordination et Gestion des camps, et l’appui de d’autres acteurs humanitaires que ce soit au niveau de la gestion du site lui-même et dans les quartiers de retour. Je reste convaincue, dit Mme Bourgeois, que tous ces efforts conjoints aideront ces personnes déplacées à retourner dignement vers les zones de retour de leur choix où tout est mis en place pour leur accueil par les maires.

« Bien que le début des opérations soit assez positif, des cas litigieux ont déjà été enregistrés et sont en cours de traitement par le Gouvernement. De plus, la situation sécuritaire dans certains quartiers un défi majeur. A cet effet, les mesures pour protéger les civils doivent être la priorité absolue pour tous les acteurs, a ajouté Mme Bourgeois.»

La République centrafricaine continue de faire face à une crise humanitaire de grande ampleur. Près d'un million de personnes ont été déplacées depuis fin 2013 et 2,7 millions, soit plus de la moitié de la population, sont dans le besoin d'une assistance immédiate.