L’Administrateur du Programme des Nations Unies pour le Développement et la Coordinatrice des Secours d’Urgence plaident pour une réponse à la crise alimentaire qui améliore les moyens de subsistance

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(Niamey/Genève/New York, 17 février 2012) – Au second jour de leur visite conjointe au Niger, Helen Clark, Administrateur du Programme des Nations Unies pour le Développement et Valérie Amos, Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires des Nations Unies et Coordonnatrice des Secours d’Urgence, se sont rendues dans le département de Tillabéri, une des régions les plus vulnérables du pays en termes d’insécurité alimentaire. Elles ont plaidé pour une réponse à la crise qui renforce les moyens de subsistance des populations dans le futur.

Helen Clark et Valerie Amos ont visité un projet agricole soutenu par les Nations Unies à Molia, un village dont les habitants apprennent à cultiver et améliorent leur propre nutrition tout en se procurant un revenu. «Un tel projet montre comment un investissement initial mineur a produit un résultat majeur», a déclaré Valerie Amos. «A quelques kilomètres seulement, il y a un village sans investissement de ce genre, où les gens quittent leurs foyer et ont retiré leurs enfants des écoles afin qu’ils puissent rechercher de la nourriture. »

Cette visite conjointe de deux jours visait à attirer l’attention internationale sur l’importance des besoins du Sahel en matière de sécurité alimentaire et de nutrition. Alors que le gouvernement du Niger a pris solidement la direction de la mise en œuvre de la stratégie de réponse, Helen Clark et Valerie Amos ont souhaité que leur venue donne au pays la visibilité nécessaire pour attirer les financements indispensables à l’application de son plan.

« Nous avons affaire à une crise dans laquelle environ dix millions de personnes de huit pays s’efforcent de trouver à manger. Cela a été fantastique de venir au Niger et de voir à quel point le Gouvernement a pris en charge le problème, a mis au point des stratégies claires et a pris la direction de leur mise en œuvre », a déclaré Helen Clark. « Nous sommes tous ici pour soutenir cette attitude et pour mobiliser les fonds nécessaire à l’application de ces stratégies. »

La situation au Niger pourrait encore se détériorer mais nous travaillons tous ensemble pour éviter une telle détérioration, ont expliqué les responsables humanitaires et du développement aux Nations unies. Toutes deux ont mis l’accent sur la nécessité d’une réponse humanitaire qui améliore les moyens de subsistance.

Pendant leur visite, Helen Clark et Valerie Amos ont rencontré le Président Mahamadou Issoufou, le Premier ministre Brigi Rafini et les principaux ministres chargés des dossiers liés à la sécurité alimentaire. Elles ont également examiné la crise avec les représentants d’ONG travaillant au Niger dans les secteurs humanitaire et du développement, avec les bailleurs de fonds et avec les membres de l’Equipe des Nations Unies dans le pays.