À l’image de Mounkaila Amadou, de nombreuses femmes dans la commune de Simiri veulent s’autonomiser

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La commune de Simiri, dans le département de Ouallam, figure au nombre des zones du pays qui sont chroniquement déficitaires sur le plan alimentaire. Les années de grandes sécheresses que le pays a connues au cours des cinq dernières décennies, ajoutées aux conséquences néfastes des changements climatiques ont achevé de lessiver des sols appauvris par l’érosion et le phénomène éolien. Les productions sont faibles, provoquant de mauvaises récoltes qui exposent, bon an mal an, de nombreux ménages à l’insécurité alimentaire.

Pour autant, les populations n’ont pas abandonné. Avec l’appui du Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fond des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), comme c’est le cas dans le village de Koum, dans la commune de Simiri, elles exploitent plusieurs hectares de terres où elles cultivent des produits maraîchers pour leur consommation propre et pour la vente. Les revenus tirés de la vente permettent de satisfaire d’autres besoins.

La Coordonnatrice des Nations unies pour la prévention et la réponse à la famine, Madame Reena Ghelani a visité le site de Koum, présenté comme un exemple d’initiative portée par les communautés à la base pour assurer leur résilience face aux impacts liés aux changements climatiques.

Mounkaila Amadou a choisi de rester sur place

À la suite de la visite guidée de ce périmètre par le PAM et son partenaire de mise en œuvre, l’ONG Karkara, Reena Ghelani a longuement échangé avec les représentants des exploitants du site. Mounkaila Amadou, 41 ans, marié et père de cinq enfants est l’un d’entre eux. Pour ce dernier, pouvoir travailler dans ce site est la