Niger/Article sur les risques d’augmentation des cas de malnutrition 30 septembre 2021

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Les risques d’augmentation des cas de malnutrition préoccupent les acteurs de la nutrition.

Les acteurs humanitaires s’inquiètent des risques d’augmentation du nombre d’enfants souffrant de malnutrition aigüe sévère (MAS) cette année à cause des effets conjugués de l’insécurité et des inondations, suivis des déplacements forcés, des endémies et épidémies (paludisme, COVID-19, Choléra, rougeole) sur la situation alimentaire et nutritionnelle de nombreux ménages.

Selon les données collectées à travers le système d’information sanitaire DHIS-2, entre janvier et août 2021, 273 748 enfants, soit 69% de la cible annuelle du HRP (396 467) souffrant de malnutrition aigüe modérée (MAM) et 266 283 enfants, soit 58,2% de la cible annuelle du HRP (457 200) souffrant de la malnutrition aiguë sévère (MAS) ont été admis dans le programme national de prise en charge intégrée de la malnutrition aigüe (PCIMA).
Bien que les tendances dans les admissions pour la MAM et la MAS au niveau national montraient plutôt une diminution du nombre d’enfants admis pendant les mois de juillet-août 2021, on constate une tendance à la hausse dans certaines zones du pays.

Tendance à la hausse dans les zones frontalières de la Région de Maradi La situation est davantage plus préoccupante dans les zones frontalières de la région de Maradi où l’on observe une augmentation importante du nombre d’enfants admis pour la prise en charge de la malnutrition aiguë depuis le début de l’année. Les districts sanitaires de Madarounfa, de Guidan-roumji, de Tessaoua enregistrent de très nombreux cas, ce qui alerte les acteurs humanitaires dans la région. (Ci-dessous des graphiques illustrant l’évolution des cas de MAM et de MAS dans la région de Maradi)